Le compte à rebours a commencé

Ca y est, je pars. Ca y est, je vais goûter la liberté. Je vais goûter à la joie simple de ne plus craindre les sautes d’humeurs de celui qui a été un jour l’homme de ma vie. Il m’a menacée une fois de trop, il m’a dit une fois de trop que j’étais une merde. J’ai pris la décision de partir, quitte à laisser tout ce que j’ai derrière moi, sauf mes enfants. Je vais passer l’été à squatter à gauche à droite.  Et je ne retournerai chez moi que quand il sera parti. je lui ai dit. Je lui ai dit que s’il ne voulait pas partir de lui-même c’est la justice qui l’y obligera. Je lui ai dit que je ne reculerai pas. Il va s’en aller.

Il va s’en aller. Il va s’en aller. Pour certaines ça pourrait être triste, pour moi c’est formidable. J’ai l’impression de respirer à nouveau, mon coeur bat plus vite, le monde est plus beau. Il va s’en aller.

Dans dix jours je pars. Et lui quitte la maison mi-aout. J’espère. La rentrée s’annonce mouvementée, surprenante, heureuse. Je ne suis pas encore sûre d’où nous vivrons (tout dépend s’il quitte vraiment le domicile conjugal ou s’il décide de nous pourrir jusqu’au bout), et je dois trouver un emploi. Je te raconterai ça, merci d’être là pour moi dans cette période étrange. Tu me donnes la force d’avancer, toi et les enfants bien sûr.